Le secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES), Seydi Ababacar Ndiaye, s’est prononcé sur les amicales des étudiants au niveau des universités publiques du Sénégal. Pour lui, les étudiants ont quasi abandonné la lutte syndicale.
«Les amicales ne sont pas des structures de combat, ce sont des « mbootaays »», observe-t-il. Avant d’indiquer que ces derniers doivent avoir des syndicats forts à l’image de l’UNEF (Union nationale des étudiants de France, ndlr) en France. Parce qu’à l’en croire, «quand L’UNEF bouge en France, Hollande tremble et les reçoit. Quand il y a des choses qui concernent l’Enseignement supérieur, les enseignants, les professeurs et les étudiants marchent la main dans la main et manifestent ensemble et cela donne des résultats» a-t-il fait savoir.
Ne lâchant pas les étudiants, il ajoute : «Ils sont assez grands et intelligents, qu’ils ne se laissent pas manipuler».
WALFNET avec Mariama Kobar Saleh