Entre partisans du «Oui» et ceux du «Non», la guerre n’est plus à fleurets mouchetés. C’est par la violence que les contentieux politiques se règlent maintenant. Depuis hier, des jeunes encartés partisans du «Non» sont, en effet, en garde à vue au commissariat de police de Louga.
Il leur est reproché d’avoir troublé le meeting du camp adverse, celui du ministre-maire, Moustapha Diop. Ce dernier, en compagnie de ses partisans, tenait meeting au quartier Santhiaba Nord. Pris en chasse, les présumés assaillants auraient pris la direction du domicile d’Asse Diobé Sylla, un des leaders du camp du «Non» dans la capitale du Ndiambour. Sur place, ils vont cueillir des jeunes dont une jeune maman qui allaite un bébé, selon Amar Thiam, responsable départemental de Rewmi. Ce dernier soupçonne une stratégie du pouvoir visant à «casser la dynamique du «Non». En attendant, les adversaires du «Oui» dans la capitale du Ndiambour poursuivent leur pied de grue devant le commissariat de Louga où ils continuent d’exiger la libération de leurs camarades.
WALF