Ventre qui tire, seins prêts à exploser, coups de poignards dans les reins… Pour certaines d’entre nous, avoir ses règles est une véritable partie de plaisir. Ces charmants désagréments ont même un petit nom: la dysménorrhée.
Alors bien sûr, on en abuse parfois pour se faire dispenser de sport – le célèbre « indisposée » sur le carnet de correspondance pile poil le jour où on a rugby – mais la plupart du temps ça n’est pas du chiqué, on souffre comme une bête. Et pour couronner le tout, on a un spot sur le nez qui pourrait éclairer la grotte de Lascaux. Parfois être une fille, c’est juste la guigne. La bonne nouvelle ? Il existe malgré tout des solutions, naturelles, hormonales ou médicamenteuses pour adoucir ces trois ou quatre jours par mois. En revanche, si les douleurs sont accompagnées de fièvre ou vous empêchent de vivre correctement, consultez votre médecin sans tarder !
Une alimentation adaptée peut prévenir les douleurs de règles
On n’y pense pas forcément, mais ce qu’on mange peut avoir un impact sur la façon dont on ressent son cycle menstruel.
Et bien sûr, ça n’étonnera personne, la première chose à surveiller, c’est sa consommation de sucre. Pas drôle, on est d’accord.
Pourquoi le sucre ? Parce que se gaver de confiseries entraine une surproduction d’insuline et l’excès d’insuline cause la production de prostaglandines pro-inflammatoires (les principales responsables de nos tracas pendant les règles).
Autre recommandation des nutritionnistes : consommer davantage de poissons gras (maquereau, saumon, etc) ainsi que tout autre aliment contenant des omega-3.
Une étude effectuée au Danemark démontre en effet que les femmes souffrant le moins de dysménorrhée sont celles consommant le plus d’acides gras omega-3 d’origine marine.
On élimine aussi les viandes rouges et on évite de boire du café lorsque les douleurs sont présentes. Au lieu d’évacuer la fatigue et les tensions, le café augmente plutôt les douleurs en boostant notre capacité à stresser.
Cosmopolitan