La campagne d’affichage pour le référendum du 20 mars prochain a, à peine commencé, que les affichages font l’objet de vifs commentaires et moqueries notamment à cause de l’inadmissible faute sur l’orthographe de la devise de la République de Sénégal commise par le promoteur de certaines affiches pour le référendum du dimanche 20 mars prochain.
Sur l’affiche géante de 2 mètres sur 2 d’envergure qui trône sur les panneaux d’affichage de Dakar – avec un “Oui” bien visible en noir sur fond blanc et un “Non” en blanc presque invisible sur un fond en rose très dégradé -, on peut lire pour ce qui est de la devise de Sénégal : «Un Peuple, Un But, Une Foie». Vous avez bien lu : FoiE. Un E à foi, voilà le crime commis contre notre devise.
Pour le Secrétaire général du parti Solidarité active, Ndiaga Fall, “c’est bien la faute des sans foi. Seuls les sans foi ni loi osent le faire”. De quoi lui faire dire que “(Leo Poète) Senghor, qui prenait les Sénégalais pour les latins d’Afrique”, doit sûrement se retourner dans sa tombe. Comme quoi, c’est un sacrilège qu’a commis le ministère de l’Intérieur, qui est pourtant censé être le premier service de l’Etat à veiller sur le respect des symboles de la République. Et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est la faute des imprimeurs et des agences publicitaires adjudicataires du marché. Car, avant que ces derniers ne tirent les affiches, ce sont les responsables de la commande qui donnent obligatoirement le BAT. Comprenez Bon A Tirer. Qui disait que le niveau du français est au ras du sol à Sénégal ? Comme quoi…
Avec Le Populaire