Seydou Guèye répond ainsi au mouvement Y EN A MARRE, à la RADDHO, ainsi qu’à tous les Sénégalais qui soupçonnent le chef de l’Etat de vouloir briguer le suffrage universel à trois reprises, comme l’avait fait son prédécesseur Abdoulaye Wade, si la nouvelle Constitution qu’il propose aux Sénégalais est votée. «Si le ‘oui’ l’emporte, le président de la République ne pourra pas se présenter à un troisième mandat. Puisqu’il faut que ça soit très clair, le mandat en cours est bel et bien concerné par la nouvelle Constitution soumise au peuple par référendum», jure le porte-parole de l’Apr.
Une assurance qui ne va certainement pas rassurer les Sénégalais, après la volte-face de son leader qui avait promis au Sénégal et à l’étranger de réduire la durée de son mandat de sept à cinq ans. En plus, la loi n’étant pas rétroactive, son chef peut à tout moment dire que son mandat en cours n’est pas concerné par le référendum. Et dans ce cas, il lui suffira encore une fois de saisir le Conseil constitutionnel pour faire valider sa candidature à un troisième mandat.