Auditionné samedi 13 février, Gouye-Gui attend le verdict ce mardi. Le Roi du Simpi fait savoir qu’il pourra disposer de son reliquat à la même date. Après un long échange, son manager, Palla Diop, et lui se disent confiants.
Samedi 13 février, Gouye-Gui a répondu à la convocation de la Commission Règlement et Discipline du CNG. Il s’est rendu dans les locaux du Comité de gestion de la lutte en compagnie de son manager Palla Diop et de son ami et agent Nass. Cette rencontre qui a duré une quarantaine de minutes a permis de revenir sur certains points. Ils ont notamment évoqué le combat contre Ama Baldé qui est à l’origine de cet entretien. Le Roi du Simpi qui a accepté de parler à la presse est revenu sur les points abordés.
«Je demande pardon à tous les Sénégalais et à mes supporters. On n’apprécie nullement le déroulement de ce combat. Depuis lors, je suis à l’écoute de mes conseillers. J’étais venu répondre à la convocation qui devait se faire depuis longtemps mais le CNG était en séminaire. C’est fait aujourd’hui. Ils m’ont entendu et je reste à l’écoute. C’était une rencontre à huis clos. Certainement, vous serez informés le moment venu. Nous avons répondu à toutes les questions en relation avec le combat. En ce qui concerne le reliquat, ils nous ont fait savoir que je l’aurai mardi. Ils m’ont rassuré qu’ils n’y toucheront pas. Je suis confiant par rapport au recours. Je considère que je n’ai pas commis d’erreur. Ils ne me considèrent pas comme un lutteur mais comme un fils. Nous avons échangé ; ils m’ont conseillé. Le verdict sera connu mardi», rapporte-til.
Même son de cloche chez son manager. Palla Diop affirme que «l’audition nous concerne car tout le monde sait que c’est le manager qui engage le lutteur. Je suis leur interlocuteur. Ils nous ont posé des questions auxquelles nous avons répondu. Nous attendons mardi car ils nous ont fait savoir que d’ici là nous aurons leur réponse. Nous avons confiance au CNG de lutte.
Ils ont demandé s’il avait mis le protège-dents, Gouye Gui a répondu non. Nous avons également précisé qu’il avait un bâtonnet à la main. Nous attendons le verdict. Gouye-Gui a confirmé qu’il a dit non. On ne peut pas se prononcer avant l’instance dirigeante. On ne met pas la charrue avant les boeufs mais nous avons confiance».
Sunulamb