L’information fait froid dans le dos. Mais le coordonnateur du SAES à l’Université Cheikh Anta DIOP (UCAD) persiste sans sourciller. Pour Yankhoba SEYDI, les enseignants des universités meurent comme des mouches. Et à l’en croire, c’est parce qu’ils ne sont pas pris en charge sur le plan sanitaire.
Le syndicaliste, qui faisait le bilan des quarante huit heures de grève déroulées dernièrement par le SAES, interpelle le gouvernement, car, estime-t-il «nous disons trop, c’est trop ». « Nous avons perdu beaucoup de collègues. Certains étaient dans des hôpitaux où les imputations de l’université ont été rejetées. Autrement dit, ces collègues ne pouvaient pas être soignés dans les hôpitaux. Par conséquent, de 2010 à nos jours, nous avons perdu 28 collègues, pour la plupart, morts sous le poids du travail de l’université. Malgré ces conditions difficiles de travail difficiles, nous ne sommes pas pris en charge sur le plan sanitaire à tel point que les gens meurent comme des mouches et cela devient scandaleux.» martèle Yankhoba SEYDI.