Le président ivoirien, Alassane Ouattara serait-il en train de regretter de voir son ancien rival à la présidentielle de 2010 Laurent Gbagbo, et le chef de milice Charles Blé Goudé comparaître devant la Cour pénale internationale (Cpi) ou bien veut-il adopter la stratégie prônée par ses pairs africains qui appellent au boycotte de cette Cour
qu’il accuse de «racisme» lors du dernier Sommet de l’Union Africaine (Ua)? En tout porte à le croire si on se fie à la déclaration du chef d’Etat ivoirien qui en visite, hier jeudi 4 février 0 Paris a déclaré qu’il «n’enverrait plus d’Ivoirien» à la Cpi. «La Cpi a joué le rôle qu’il fallait. A la sortie de la crise électorale, nous n’avions pas de justice, le pays était totalement en lambeau (…) maintenant nous avons une justice qui est opérationnelle et qui a commencé à juger tout le monde sans exception. Ces procès commenceront très rapidement et je souhaite que ça aille plus vite que la Cpi», a-t-il ainsi dit après un entretien à Paris avec François Hollande.