La presse sénégalaise peut bientôt pousser un ouf de soulagement. Et pour cause, le directeur de la Communication qui faisait face à la presse hier a déclaré qu’il sera incessamment soumis aux parlementaires au plus tard dans le premier trimestre de l’année en cours.
«Le seul point qui le retenait à l’Assemblée nationale, c’était la dépénalisation du délit de presse et maintenant, nous sommes tous d’accord pour enlever ce point concernant la dépénalisation. Mais comme on avait appris comme postulat de départ la dépénalisation, tous les acteurs étaient plus ou moins liés à ce postulat et donc il fallait réécrire la plupart des articles et cela demande l’implication des juristes qui étaient avec nous et c’est ce qui a été fait. Et dès qu’on aura terminé, nous allons une fois encore déposer ce nouveau Code avant la fin du premier trimestre de l’année», a laissé entendre Alioune Dramé dans les colonnes de L’As. Et M. Dramé d’ajouter : «Nous allons encourager les initiatives culturelles locales et nationales à travers la démocratisation de l’accès des grands moyens d’information et le renforcement de la liberté de presse, étendre l’accès aux médias sur tout le territoire national, renforcer la législation et les dispositifs institutionnelles favorables à la liberté de presse».