La Commission européenne se dit prête «à toute éventualité», alors que des Etats membres de l’UE ont demandé de pouvoir prolonger jusqu’à deux ans les contrôles aux frontières intérieures de l’espace Schengen. La crise des migrants continue à diviser l’Union européenne.
Plusieurs membres de l’Union pratiquent aujourd’hui des contrôles à leurs frontières, dont l’Allemagne, l’Autriche, la France, le Danemark et la Suède. A plus long terme l’existence même de l’espace Schengen pourrait être menacée. Certes, l’Espagne plaide pour le maintien de la libre circulation, l’ADN de l’Union européenne selon son ministre de l’Intérieur, mais d’autres pays ne partagent pas ce point de vue et fourbissent leurs armes en prévision du Conseil européen du 18 février, qui va débattre de la crise des migrants.