«Nous avons souhaité organiser un salon entre le 15 et le 16 mars à Dakar pour inciter l’ensemble des décideurs à porter le combat de la sécurité des systèmes d’information et à faire des propositions concrètes aux Etats».
Ce sont les explications fournies, hier à Dakar, par Sidi Mactar Aïdara, fondateur de Security Days pour expliquer aux journalistes les contours du salon qu’il organise en mars prochain. Pour sa part, le lieutenant de Vaisseau, Julien Dechanet constate aujourd’hui que les cybercriminels élargissent leurs champs d’action. Mieux encore, il soutient que la cybercriminalité en Afrique est organisée et bien enracinée. «Avec un taux de croissance du secteur des Tic de l’ordre de 30 %, sur un marché de plus d’un milliard de personnes, l’Afrique représente le nouvel eldorado du monde numérique», soutient-il.
Selon lui, l’Afrique n’est plus le théâtre des seuls cybercriminels mais aussi de «cyberhacktivistes» et des hackers. Pour lui, afin de faire face au défi sécuritaire, les Etats d’Afrique doivent tenter de réagir en sécurisant leurs infrastructures, réseaux et leurs données.
Julien Dechanet ajoute que la transformation numérique est vecteur de nouveau service à destination des citoyens comme des consommateurs ou des entreprises. Mais pour lui, cela favorise aussi l’émergence de nouveaux risques qu’il faut savoir anticiper.
Abdou Khadre SAKHO
(Stagiaire)