Expert en microfinance, Mansour Ndiaye a indiqué dans les colonnes de l’As que les dix milliards, annuellement alloués par la Finance islamique au Sénégal, n’ont pas suffisamment amélioré le quotidien des talibés.
Sous ce rapport, le président de l’Union pour la démocratie et la réforme « Doolé Yakaar» trouve que le gouvernement doit confier ledit projet à l’Association des maîtres coraniques en lieu et place des chasseurs de primes. «Chacun essaie de tirer de son côté en finançant son marabout, alors que ce sont toutes les écoles coraniques du pays qui doivent en bénéficier », estime-t-il. Dans le même sillage, Mansour Ndiaye invite le gouvernement à prendre au sérieux ce problème, «d’autant que les enfants talibés sont à la merci des homosexuels, de la délinquance juvénile… ».