Sur la sellette depuis plusieurs semaines, Rafael Benitez a été démis de ses fonctions d’entraîneur du Real Madrid. Pour lui succéder, les dirigeants du club merengue ont nommé Zinédine Zidane.
«J’ai de l’adoration pour Zidane, il a été mon joueur le plus emblématique. Il sera sûrement un jour un grand entraîneur, et j’espère que ce sera en étant à la tête du Real Madrid mais, ceci étant dit, ce n’est pas pour aujourd’hui». Florentino Perez n’avait pas tort lorsqu’il affirmait, le 18 décembre dernier à la radio espagnole Cadena Ser que l’heure n’était pas encore venue pour Zinédine Zidane de troquer son costume d’entraîneur de la Castilla, l’équipe réserve du Real Madrid, pour celui de responsable technique de l’équipe première. Il ne s’agissait en fait que d’une question de jours pour que l’ancien numéro 10 français ne grimpe dans la hiérarchie de la Maison blanche. Une promotion qui apparaissait inéluctable depuis le 21 novembre dernier lorsque le FC Barcelone vint humilier les Merengue chez eux, à Santiago Bernabeu, en Liga (0-4). Benitez était condamné Depuis cette déroute, clairement, le sort de Rafael Benitez semblait réglé. Il ne restait plus qu’à savoir quand le couperet finirait par s’abattre. Le très net succès obtenu face au Rayo Vallecano (10-2 avant Noël, suivi d’un autre décroché contre la Real Sociedad une semaine plus tard (3-1) ne lui auront octroyé qu’un simple sursis pendant les fêtes. Mais dimanche soir, malgré un match nul loin d’être catastrophique à Valence (2-2), décision a été prise, dans la capitale ibérique, d’arrêter les frais et de se séparer d’un entraîneur critiqué de toutes parts pour la qualité de jeu extrêmement fluctuante de son équipe. Un coach également en difficulté dans la gestion de son vestiaire, qui bruissait d’une contestation de plus en plus forte. Même si, après le point pris à Valence, Sergio Ramos avait fait mine de le soutenir. «Je crois que Benitez a encore du crédit pour diriger ce groupe, mais ce n’est pas moi qui décide de cela…» Un appui du bout des lèvres pour l’entraîneur espagnol de la part de son capitaine qui, visiblement, ne se faisait plus guère d’illusion quant à la suite des opérations…