Un audit de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). C’est ce que veut l’Association des clients et sociétaires des institutions financières (Acsifs). Si Famara Cissé et es camarades font cet appel, c’est parce qu’à leur avis, l’Institution n’a jamais servi une mise en demeure aux banques de la place qui refusent d’appliquer la gratuité des 19 services. Cette application devrait entrer en vigueur depuis le 1er octobre 2014, rappel l’Acsif dans un communiqué parvenu à nos confrères de L’Enquête.
Mais il a fallu que l’Acsif tire la sonnette d’alarme en organisant des journées «banque morte», pour que la BCEAO se saisisse de la question et que son directeur général lors d’une conférence de presse puisse reconnaître que certaines banques n’ont pas mis en application lesdites mesures. Cette position de la Banque centrale pousse l’Acsif à se poser un certain nombre de question : «Pourquoi attendre les journées de banque morte pour voir la BCEAO réagir? Pourquoi les nomes des banques rebelles n’ont jamais été communiqués? Pourquoi décerner un satisfecit à des banques qui n’appliquent pas les 19 mesures de gratuité? Autant de questions qui poussent l’Acsif à soupçonner que «la BCEAO ne soit au service exclusif des banques».