Le feu se couve à la Société nationale des télécommunications (Sonatel). Deux hauts responsables de la boîte devaient répondre à une convocation de la gendarmerie de Hann ce matin. Mais la Direction générale a finalement retiré sa plainte. Les travailleurs s’opposent au projet d’externalisation. Selon la Rfm, 44 employés de la société doivent être affectés au Huawei. Ils se disent déterminer dans leur combat. Le Secrétaire général de la Section Telecom à Sonatel, Ndeye Founa Niang revient sur le bien fondé de leur mouvement d’humeur, «il y a 44 personnes qui sont concernées par ce projet pour le moment.
C’est la première phase. Et ces 44 personnes doivent être transférées à Huawei. Donc hier, nous avions retenu de les rencontrer pour les rassurer et pour les accompagner. Donc nous avons tenu une Assemblée général avec eux au siège du Technopole. Et au terme de cette rencontre, nous avions retenu de faire sortir de ce site qui nous appartient tous les étrangers qui n’y sont pour supprimer nos emplois, ce que nous avons exécuté. Maintenant après cela, nous sommes rentrés dans une salle occupée par les chinois, nous les avons fait sortir pour évaluer. Donc à partir de cette salle, le chef de département de la sécurité de la Sonatel, M. Dame Mbaye en l’occurrence accompagné du chef d’établissement de Technopole sont venus accompagnés du commandant de la brigade de la gendarmerie, Mamadou Hann pour nous remettre des convocations. Babacar Sarr, le Secrétaire général du site et moi. Donc nous étions venus déférer à la convocation ce matin mais on nous a dit que la direction a retiré la plainte. Mais ça ne fait que commencer».