«Le Président Macky Sall n’était pas obligé de prendre l’engagement de réduire son mandat en cours. Il doit, cet égard, se donner les moyens de respecter sa parole. C’est pourquoi ces propos de monsieur Diallo sonnent comme un manque de respecte notoire à l’endroit du chef de l’Etat et du peuple souverain qui l’a porté à la tête du pays, sur la base de ses engagements».
Tels son les propos de Fabouly Gaye, suite à la sortie du ministre de l’Intérieur, Abdoulaye Daouda Diallo, précisant à l’endroit de la classe politique et de l’opinion nationale et internationale, qu’aucune date n’a été retenue pour la tenue du référendum. Non sans donner aucune valeur à la déclaration du ministre de l’Intérieur, le responsable national par intérim, a indiqué que son parti considère déjà que les futures élections se tiendront en 2017. Pour l’ancien président du défunt Conseil régionale de Kolda, en cas de non-respect de la parole donnée, «Macky Sall aurait choisi délibérément de cesser d’être le Président du Sénégal».