L’international Sénégalais, El Hadj Ousseynou Diouf est pour plus d’un un incorrigible « Bad Boy », un garçon capable de dire des pires mots humoristiques comme des plus grosses colères. Toutefois, il est de ceux qui disent n’avoir pas embrassé la confrérie mouride par opportunisme. Ce dernier qui s’est entretenu avec les confrères de l’Observateur, a raconté une partie de son histoire avec la confrérie de Cheikh Ahmadou Bamba, ce à quelques jours de l’organisation de la 122E édition de la célébration du grand magal de Touba « C’est à l’âge de 5 ans que j’ai fait allégeance à Serigne Kosso Mbacké, fils de Serigne Mourtala Mbacké Ibn Khadimou Rassoul. D’ailleurs si l’on m’a laissé vivre ma passion du foot, c’est grâce à lui.
Mes grands-parents voulaient que je me concentre sur mon apprentissage de la menuiserie. Mais, je quittais tout le temps l’atelier pour aller jouer au foot. Un jour, mes grands-parents s’en sont ouverts au marabout pour qu’il me convainque de rester à l’atelier, mais c’est l’effet contraire qui s’est produit. Il leur a demandé de me laisser jouer au foot. Il leur avait même prédit que j’allais devenir un grand footballeur. Tout cela pour vous dire que je ne suis pas devenu mouride sur le tard. Je ne me sers pas du mouridisme. Je suis talibé authentique au service du mouridisme », révèle-t-il. D’ailleurs, le ‘’Bad boy’’ et ancien poulain de Bruno Metsu qui renouvelle ses sentiments envers le mouridisme poursuit : «Je me sens tellement reconnaissant à Bamba que je l’ai tatoué sur mon bras. Serigne Touba est en moi. Je le vis au quotidien. Depuis tout petit, j’ai été avec le fondateur du mouridisme. Dans les pires comme dans les meilleurs moments, Bamba ne m’a jamais quitté. Je demande à tout le monde de veiller à ce qu’on m’enterre à Touba, après ma mort. C’est ma volonté. Si l’on m’enterre ailleurs, je me lèverai de ma tombe pour rallier Touba. Je ne veux reposer nulle part ailleurs qu’à Touba ».