Fruits du soleil, les dattes apportent douceur et énergie en hiver. Mais c’est à leur teneur en sucre qu’elles doivent leurs qualités. A consommer donc avec discernement. Comment bien les choisir ? S’il existe des centaines de variétés de dattes, on en trouve principalement deux sur nos étals. La deglet-nour, du Tunisie et d’Algérie, est très appréciée pour sa chair fondante et son goût de miel. La medjoul, de Jordanie et d’Israël, est plus charnue et plus sucrée, mais aussi plus rare et plus chère.
Choisissez-les moelleuses et brillantes, signent qu’elles ne sont pas sèches. Mais attention, leur belle allure peut être due à un enrobage au sirop de glucose : regardez les étiquettes et préférez-les nature bien sûr. Certaines sont vendues en branches : elles ont été traitées avec soin. Quels sont leurs atouts nutritionnels ? « Après la figue, c’est l’un des fruits secs les plus riches en fibres, avec près de 8 % », note Florence Foucault. Parfait pour stimuler les transits un peu paresseux. « C’est aussi une bonne source de fer et de magnésium, deux minéraux qui font souvent défaut dans l’alimentation des femmes qui mangent peu de viande et de céréales complètes », ajoute notre expert. Leur potassium favorise le bon équilibre acido-basique du corps et intervient dans la contraction musculaire. Des atouts pour les sportives qui les apprécient aussi pour leur richesse en sucre rapidement disponible, intéressant lors d’un effort prolongé (randonnée à pied, à vélo, ski de fond…). Très sucrées, sont-elles réservées aux sportives ? Comme tous les fruits secs, elles affichent une forte teneur en glucides (65 %) : une datte apporte l’équivalent d’un morceau de sucre. À savoir avant d’en prendre une deuxième ou une troisième ! Mais rien n’est interdit. « Du fait de leur index glycémique élevé (70), on évite de les manger seules entre les repas, car les pics glycémiques favorisent les fringales et le stockage, rappelle notre expert. On les glisse plutôt dans un cake, un tajine, une volaille farcie… les autres nutriments contenus dans ces aliments ralentiront l’absorption du sucre ». On peut aussi en hacher une dans son yaourt à la place du sucre ou en croquer une en fin de repas à la place du morceau de chocolat. Et les fraîches ? Fermes et dodues, on les trouve en fin d’année au rayon des fruits exotiques, en branches. En bouche, elles sont plus croquantes et plus douces, avec une légère âpreté. Plus riches en eau, elles contiennent moins de sucre, mais sont aussi moins concentrées en minéraux. Elles se dégustent comme des fruits frais, seules ou en salade. A conserver au frais, elles doivent être mangées rapidement.