C’est l’une des zones qui grandit le plus vite chez Microsoft, et ce depuis plusieurs années. C’est typique d’un continent “mobile first”, et on a un rôle à y jouer non seulement par l’héritage de Nokia qui y avait une présence forte, mais aussi au niveau de la plate-forme de cloud que l’on met en place et distribue auprès de différents acteurs. Nous travaillons avec des gouvernements qui sont en train d’adopter des outils collaboratifs comme Office 365 pour l’éducation, je pense à des pays comme le Maroc, la Côte d’Ivoire ou l’Afrique du Sud, et qui l’étendent maintenant à leurs services publics.
C’est une chaîne de valeur que l’on suit de bout en bout, de l’appareil à la plate-forme de cloud jusqu’aux services comme Office. On a aussi des hubs de startups, où on forme et aide à développer des centaines de startups africaines. On mène ces initiatives sous le label Microsoft 4Afrika. Enfin, nous avons mené des expériences il y a deux ans et demi pour mettre en place des services de connectivité Wi-Fi haut débit dans des communautés de villages totalement éloignées en Namibie, en Tanzanie, au Kenya… Nous utilisons pour ce faire des technologies de Microsoft Research qui tirent parti des espaces blancs (bandes de fréquences inutilisées). Elles ont eu un grand succès et nous les déployons désormais globalement. On voit des écoles et des villages entiers qui se numérisent alors qu’il n’avait même pas l’électricité à l’origine.