Dakar accueille, du 16 au 18 octobre prochains, la 10ème conférence annuelle de l’Alliance des libéraux et démocratiques pour l’Europe, le Pacifique, l’Afrique et les Caraïbes (Aldepac). Pour préparer ce rendez-vous, la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté a organisé hier une table ronde sur le thème «la gouvernance des ressources naturelles en Afrique». Une occasion que les parlementaires comptent saisir pour porter le plaidoyer d’une bonne gestion des ressources naturelles en Afrique. Les trois députés (Moustapha Diakhaté, Modou Diagne Fada et Thierno Bocoum) qui représentent respectivement le Groupe Benno Bokk Yakkar, le Groupe des libéraux et des démocrates et le parti Rewmi se sont accordés à dire que les ressources naturelles du continent méritent une meilleure gestion des dirigeants.
Ce, afin d’assurer un bel héritage aux générations futures. La tenue de la réunion et la présence de plusieurs sommités du monde sera l’occasion de «réfléchir sur une réforme en profondeur de la gestion des ressources naturelles en Afrique», selon Moustapha Diakhaté. Qui veut «inverser la courbe pour permettre aux populations de bénéficier de ces ressources». Les parlementaires comptent porter le plaidoyer auprès des décideurs pour une meilleure prise en charge de la dimension environnementale dans l’exercice des ressources. Car aux yeux de Modou Diagne Fada, il faut mettre également un terme au pillage des ressources par des multinationales peu soucieux de l’avenir de l’Afrique mais qui sont simplement mues par leurs intérêts.