Barbapapa doit être bien triste. Son père, Talus Taylor est mort à Paris depuis ce mois de février 2015.
Il avait imaginé ce gentil géant rose transformable à volonté en 1970. Mais ce que le défunt Taylor Talus ignorait en créant ce personnage, c’est qu’il existait un Homme qui incarnait mieux que quiconque ce personnage.
Dénommé M. Macky Sall, un géant, pas du tout rose, mais qui est capable de se transformer à l’infini, en compromettant l’avenir de tout un peuple par ses tâtonnements, son incompétence notoire ; bref par son côté flou dans la conduite des politiques publiques pour sortir le Sénégal de l’ornière de la décadence chronique et d’apaiser la souffrance que les Sénégalais subissent tous les jours et de façon exponentielle.
Martine Aubry, reprenant son Père, disait n’est pas confronté actuellement à un seul loup, mais à une meute de loups aux destins convergents. Pour autant, notre président ne cesse de tromper son monde. Son talent particulier pour brouiller les pistes et duper tout le monde est loin d’être sophistiqué et par ailleurs, retors que ses manœuvres, à la Barbapapa, auront échappé aux bienveillants citoyens.que : «Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup». Il s’y ajoute que le peuple sénégalais
De Locataire à Khar Yalla en 2000, notre président en mode Barbapapa est devenu, en huit ans de responsabilité, plus riche que Crésus au regard de sa déclaration de patrimoine auprès du Conseil constitutionnel. D’où viennent tous ses milliards ? Les Sénégalais ont le droit de savoir ? Pour paraphraser Jean Jacques Bourdin (Rmc).
- Macky Sall en campagne électorale parlait :
- de Rupture. Il fallait entendre : de Sénégal Anesthésié.
- de gestion vertueuse, il fallait entendre : de gestion Tortueuse.
- d’éthique : c’est lui le Promoteur mondial de la transhumance et de l’achat de consciences qui ont fait leur preuve, rien qu’en observant le spectacle indigne dans une République qui se respecte de Jules Diop, Moustapha Diop, Abdou Latif Coulibaly, Penda Mbow, Abdoul Aziz Diop, Madiambal Diagne, Awa ‘Coudou’ Ndiaye, Cheikh Kanté, Cheikh Diallo, Kalidou Diallo, Abdou Fall, Baïla Wane, Innocence Ntap Ndiaye, Modibo Diop, Oumar Sarr (rewmi), Djibo Kâ, Modou Diagne Fada, Serigne Mbacké Ndiaye pour ne citer que ceux là, on est très loin des engagements pris devant les Sénégalais, qui se sentent trahi.
- De Yonou Yokoute transformé en Pse : il fallait entendre Yonou Yakhouté transformé, par «Barbapapa», en Plan de saupoudrage à grande échelle (Pse).
Tout ceci s’accommode avec l’univers de Barbapapa que se livre au quotidien le président Macky Sall de part sa capacité à se transformer et à transformer ses sujets pour ainsi prendre toutes les formes bluffantes à l’infini.
Pourquoi ? Toute cette rouerie, que le peuple, sensible aux acouphènes de la Dynastie de Barbapapa Faye-Sall, ressent confusément même si elle est soigneusement révélée au grand jour, ne débouche en réalité sur rien à part amuser l’univers des enfants de la République.
Pour égarer l’opinion, «Barbapapa» tend à refermer les débats sur les effets d’annonces, les duperies sur les chiffres après les virgules au moment où les grands nombres se dégradent. Il parle de changement, de réforme, de courage, en nous donnant une belle image luisante relayée par sa presse subventionnée à la sauce de sa Dynastie. Hélas, tout cela brille d’autant plus qu’on est dans le formol. «Il faut que tout change pour que rien ne change» nous disait le prince de Lampedusa. «Certes, mais changeons le moins possible, c’est plus sûr», ajoute Son incompétence Barbapapa Sall !
Une fois encore, dans l’univers de notre Barbapapa et son gouvernement ou gang de postiches, l’extension du domaine des gesticulations se poursuit. Tournant comme une toupie autour de la mystification, de l’amateurisme, de la médiocrité, de l’indécence, du tâtonnement, de l’imposture, Le Macky promet 2035 pour gérer l’érosion de son «Plan Sénégal émergent» qui n’est que pour l’instant sur du Papier brouillon, en attendant son départ de 2017.
N’est-il pas une supercherie ? Après presque quatre ans au pouvoir, aucun projet émanent de ce plan ne puisse voir le jour ? Et parallèlement, la famille de Barbapapa Sall passe tout leur temps à Baptiser les «fils des autres» (réalisations de Me Wade) à coup d’inaugurations à grande pompe faisant croire au peuple que ce sont leurs réalisations. Il est cocasse de constater que, ce régime de Barbapapa, prétendument libéral, tétanisé par ces contradictions intrinsèques de par sa composition et à sa démarche, mise tout sur les vertus cycliques de son inconstance et de son incompétence pour endormir l’opinion.
Le Sénégal avance dans une seringue ! Et bientôt notre pays sera assimilé à un Syndic (Faye-Sall) en faillite et non pas à un Etat, qui est déjà en faillite. La démagogie est un poison aussi dangereux pour la démocratie que l’autoritarisme, dont elle n’est en réalité qu’un des visages.
Dr SECK Mamadou
Cadre Libéral – Paris