Disparu au lendemain des locales, le lutteur Khadim Gadiaga revient avec un nouveau projet politique. Il demande un nouveau découpage administratif avec la réunification des Parcelles assainies.
Le Mouvement «And Defar Parcelles», dirigé par le lutteur Khadim Gadiaga veut un nouveau découpage administratif, une nouvelle architecture administrative qui va inclure, selon lui, le rattachement des unités 01 à 06 actuellement sous la tutelle de Golf-Sud à la commune des Parcelles assainies. «Les Parcelles assainies ont été séparées en deux sans l’assentiment des populations qui, aujourd’hui, en souffrent terriblement», affirme Khadim Gadiaga. Ce dernier qui s’exprimait en marge d’une cérémonie de remise de subventions octroyées aux Asc des Unités 01 à 26 et aux écuries de lutte de la commune par le ministre des Finances Amadou Ba d’ajouter aussitôt : «Nous voulons donc profiter de cette occasion pour exhorter les autorités étatiques et administratives à réunifier toutes les Unités des Parcelles assainies de 01 à 26. Nous voulons que les unités 01 à 06 soient rattachées à la commune.» Khadim Gadiaga, qui est également le président de l’Association des lutteurs en activité, de poursuivre : «C’est devenu aujourd’hui une nécessité pour que les populations se retrouvent autour d’un même idéal qui est le développement de leur terroir.»
Pour son combat, Khadim Gadiaga peut compter sur le soutien du député Alioune Badara Diouf. Ce responsable politique local de l’Apr, qui présidait la cérémonie, a, en effet, promis de transférer le combat au niveau de l’Assemblée nationale. «C’est un mauvais découpage politique et administratif de 1996 qui a séparé les Parcelles assainies. Et nous trouvons que c’est une injustice à corriger. Nous allons donc faire le plaidoyer au niveau de l’Assemblée nationale, lors de la prochaine session budgétaire afin que le cri du cœur de ces populations soit entendu», dit-il.
Cette subvention accordée aux vingt-six Asc des Parcelles assainies comprend un jeu de maillots et un ballon de football pour chaque Asc et 250 mille francs pour chaque écurie de lutte, au nombre de cinq.