«L’organisation d’élection transparente ne peut pas se faire avec un ministre de l’intérieur militant et partisan du camp présidentiel». Tel est l’avis des principaux leaders de l’opposition qui réclament la démission d’Abdoulaye Daouda Diallo, actuel ministre de l’intérieur et responsable à l’Alliance pour la république (Apr).
En marge de la rencontre de Somone sur les contentieux postélectoraux, il a tenu à élever la voix pour fustiger et dénoncer de tels comportements. Pour Abdoulaye Daouda Diallo, «c’est choquant. A la limite, c’est de l’insulte faite aux autorités en charge du processus électoral. Car affirme-t-il, «Sénégal, le niveau de la démocratie est à tel point que personne ne peut frauder ou truquer les élections». Même s’il reconnait qu’il supervise les joutes électorales, en tant que ministre de l’intérieur.
En tout cas, ce qui est sûr pour lui est que les acteurs qui organisent les élections ne vont jamais ne vont jamais accepter de se tremper dans des actes qui vont semer le doute dans la tête des opposants et des observateurs. «C’est le ministre qui supervise les élections mais, dans le processus, il y a le commandement territorial, la direction générale des élections, la Commission électorale nationale autonome (Cena), le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) et l’Observatoire national de la parité».
Se félicitant de l’avancée de la démocratie dans notre pays, le ministre de l’intérieur pense que «s’il avait possibilité de fraude, il n’y aurait pas deux alternances au Sénégal». Aussi, il a tenu à faire savoir que personne ne peut confisquer la volonté populaire». Cependant, il demande aux partis politiques de descendre sur le terrain pour pouvoir convaincre les électeurs à voter pour eux, sinon, dit-il, «il faut passer à autre chose car, c’est mieux de se concentrer sur des faits inutiles».