La décision de déployer des forces au Niger par la Cedeao pour restaurer la paix n’est pas bien accueillie chez les défenseurs des droits de l’Homme, notamment Seydi Gassama, directeur de Amnesty international/Sénégal.
Dans un post publié, hier, sur ses différentes plateformes numériques, il affiche son désaccord avec les chefs d’Etat en conclave au Nigéria. Il dénonce les pratiques de certains chefs d’Etat rendant ainsi faible cette institution régionale. «En refusant d’appliquer les décisions rendues par la Cour de Justice de la communauté, la seule institution vraiment utile aux citoyens, certains Etats membres, le Sénégal en tête, ont affaibli la Cedeao. La protection des faibles doit être au cœur des missions de Ecowas-Cedeao», écrit-il.
Salif KA