«Sans démocratie, point de syndicalisme libre. Le Cusems invite tous les citoyens à exiger des autorités un strict respect des libertés démocratiques. Le cas échéant, tous les citoyens devront s’y conformer». C’est l’appel lancé par le Cadre unitaire du syndicat des enseignants du moyen, secondaire (Cusems). Lequel est monté au créneau, à travers un communiqué, pour dire halte à la restriction des libertés démocratiques dans notre pays. «Depuis quelques temps, il nous revient des arrestations, gardes à vue et même emprisonnements arbitraires de citoyens et particulièrement d’enseignants dont le seul tort est d’exercer des droits consacrés par notre charte fondamentale. La volonté de jeter une chape de plomb sur le régime des libertés, de museler les citoyens afin de s’autoriser toutes les dérives est de plus en plus manifeste chez les autorités. Le Cusems condamne fermement ces dérives liberticides», dénoncent Ndongo Sarr et compagnie.
Face à ces entraves, ces responsables du Cusems menacent même de durcir le ton si les enseignants et élèves détenus ne sont pas libérés. «Le Cusems exige la libération immédiate de tous les élèves, enseignants et autres citoyens détenus pour les mêmes raisons. En attendant, le Cusems tient le gouvernement pour responsable exclusif de leur intégrité physique et morale. Si, dans les plus brefs délais, ces camarades et élèves ne recouvraient pas la liberté, les autorités seraient seules comptables des conséquences qui en découleraient. Car la place des enseignants et des élèves n’est point en prison», lit-on dans le communiqué.
Théodore SEMEDO