La poursuite ou non du compagnonnage avec Benno est en train de mettre l’Afp de Niasse sens dessus dessous. Après la sortie des progressistes de Kaolack et Bruxelles qui ont «craché» sur ce compagnonnage et investi Alioune Sarr, ceux de France et du Gabon sont revenus à la charge.
La Délégation Afp de France, constituée par «toutes les sections Afp qui sont en France», dit n’avoir validé ni même assisté à cette rencontre «Afp Diaspora» qui propose cette candidature de Alioune Sarr. «Cette candidature n’engage que les camarades qui ont assisté à la +journée Afp Diaspora+ organisée le 21 janvier 2023 par la section Afp de Bruxelles. L’Afp est un parti organisé et méthodique ; toute candidature à l’élection présidentielle de 2024 doit être portée et validée par le congrès qui sera organisé à cet effet par le parti», estiment-ils. Il en est de même pour la section Afp du Gabon. «Nous ne partageons pas cette approche à charge pour justifier le choix de leur candidat pour représenter l’Afp lors de l’élection présidentielle. Ils doivent savoir que, pour cette question capitale, nous sommes dans une alliance et que c’est après une concertation avec nos alliés que nous allons faire le choix ou non de notre propre candidat ou d’une candidature consensuelle avec nos alliés sur la base d’un programme commun qui tirera les insuffisances notées par tous les alliés de cette coalition, pour l’intérêt supérieur de notre nation qui fait face à des menaces réelles pour sa stabilité», fait savoir Moussa Barry, responsable de la section locale progressiste au Gabon.
Magib GAYE
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