L’affaire Ousmane SONKO – Adji SARR qui pollue le Sénégal a la fâcheuse tendance de faire oublier aux Sénégalais leurs principales préoccupations. C’est l’avis d’Alioune TINE. Pour le fondateur du Think Tank Afrikajom Center, « il y a un lien entre la dégradation de la démocratie au Sénégal et la découverte d’immenses ressources minérales ».
« Le paradigme Adji Sarr/Sonko, est un écran de fumée qui permet de cacher les véritables enjeux du futur au Sénégal : les enjeux liés aux ressources minérales immenses dans ce pays et qui en réalité ont paradoxalement et aveuglement pollué notre système démocratique. On ne mesure pas assez la volonté inébranlable d’une certaine élite de vouloir contrôler coûte que coûte cette manne en contrôlant le pouvoir. Qui parle et qui fait des investigations sur le scandale de la gestion du pétrole au Sénégal ? », s’interroge l’ancien secrétaire exécutif de la RADDHO.
A l’en croire, une gestion vertueuse des ressources minières est le meilleur moyen de consolider la démocratie. « Si nous arrivons à réguler et à gérer dans la plus grande transparence et l’équité nos ressources minérales et à les protéger contre les prédateurs internes et externes nous aurons également fait un pas dans le renforcement de notre démocratie et de notre gouvernance. Il y a un lien entre la dégradation de la démocratie au Sénégal et la découverte d’immenses ressources minérales », estime Alioune TINE.
Seulement, regrette-t-il, les velléités de conservation du pouvoir sont souvent fondées sur une volonté de mettre la main sur ces ressources. « Il est gravement préoccupant que ces ressources ne soient depuis 2011 à la base de la volonté de briguer un troisième mandat au Sénégal. Il faut éviter qu’on en arrive à des situations irréparables au Sénégal par la vaine convoitise d’un troisième mandat que l’écrasante majorité des citoyens sénégalais de l’opposition comme du pouvoir ne veut plus », alerte le patron de Afrikajom Center.
WALFNet