Le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) est désormais dissout, par un décret n-2021-0017/PT-RM signé par le président de la Transition, Chef de l’État, Bah N’Daw, à la date du 18 janvier 2021.
La dissolution du CNSP a longtemps été réclamée par la quasi-totalité de la classe politique malienne et la communauté internationale, notamment la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
Elle intervient, quelques jours seulement, après le 58è Sommet de la CEDEAO tenu, samedi 23 janvier 2021, en visioconférence, auquel le président Bah N’Daw a pris part.
Créé le 19 août dernier dans la foulée du renversement du régime du président Ibrahim Boubacar Keita, cette structure militaire était dirigée par le colonel Assimi Goïta, désormais vice-président de la Transition malienne.
Lors de leur sommet virtuel, les chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO avaient, d’abord, écouté leur homologue malien, Bah N’Daw, faire le point de la mise en place de la feuille de route de la Transition.
Ensuite, ce fut le tour du médiateur de l’organisation ouest-africaine, Goodluck Jonathan, de faire la présentation du rapport sur la situation au Mali.
Puis, d’une seule et ferme voix, les dirigeants de la CEDEAO avaient rappelé le Mali à ses engagements, notamment le respect scrupuleux de la feuille de route, avec comme priorité, la dissolution immédiate du CNSP,
Pour rappel, la charte de la Transition malienne stipule que « le CNSP est dissous après la mise en place des organes de transition ». Malgré la mise en place de tous les organes de la Transition, aucun acte officiel n’avait, jusque-là, été pris dans ce sens.
AMAP