La polémique entretenue par le camp du pouvoir autour des fonds collectés par Ousmane Sonko via les Sénégalais de l’extérieur et les menaces brandies par le ministre de l’Intérieur énervent la section Pastef de la Commune de Keur Massar.
Pour ces partisans de Ousmane Sonko qui parlent d’intimidation, le camp du pouvoir vient de montrer sa peur bleue envers leur mentor. «Monsieur le Président, avez-vous peur du président Ousmane Sonko ? Vous devez cesser vos manigances et intimidations de votre ministre de l’Intérieur. Car, c’est une honte pour notre démocratie», dénonce le responsable du parti Pastef à Keur Massar. Ce dernier de poursuivre : «L’actuel régime qui fait toujours la promotion de la démocratie sénégalaise a intérêt à ouvrir les voies d’accès aux différentes contributions financières faites aux partis politiques pour l’organisation d’élections libres et transparentes car en ce nouveau millénaire toute élection nécessite beaucoup de moyens financiers. C’est mieux que de brandir des lois pour bloquer financièrement des adversaires politiques ou chercher à saisir la justice en procédant par élimination. Le cas de Khalifa Sall est patent de même que celui de Karim Wade. C’est injuste».
Parlant du programme de suppression des grandes villes et du report des élections locales, le bras droit de Sonko à Keur Massar parle de hold-up électoral en gestation : «Ces coups d’Etats électoraux préparés d’avance à savoir la suppression de la mairie des grandes villes et l’instrumentalisation politique de la justice et ses intimidations politiques en brandissant des lois taillées sur mesure sont de graves atteintes à notre démocratie», martèle Diaw avant d’appeler les forces vives à se mobiliser pour défendre les acquis démocratiques.
Théodore SEMEDO