Sur l’initiative de FRAPP- France dégage, de nombreux activistes se sont mobilisés ce lundi 14 décembre pour dénoncer la longue détention préventive d’Assane DIOUF.
Pour Guy Marius SAGNA et Cie, ce dernier qui devrait être jugé en flagrants délits depuis longtemps, est arbitrairement détenu. A les en croire, cela ressemble à une sorte «de programme de vengeance politique, déroulé depuis 2012 contre des gens comme Karim WADE, le PDS».
Pour ces activistes, qui réclament la libération d’Assane DIOUF, l’emprisonnement de celui-ci « ramène aux années 1960 et 1970 où les citoyens étaient arrêtés pour avoir distribué des tracts. C’est une heure sombre pour les libertés au Sénégal. Les Sénégalais doivent dire non». S’en prenant à la Justice, Guy Marius SAGNA estime que cette affaire renseigne qu’elle est manipulée. «Le cas de Assane Diouf démontre un recul démocratique, il montre comment on manipule la justice pour des intérêts personnels… Il est traité pire qu’un trafiquant. C’est de l’acharnement, pas de la justice… Même le meurtrier mérite qu’on respecte ses droits», s’insurge l’activiste.
En détention depuis le 5 mai dernier pour provocation à un attroupement armé et outrage à agent, Assane DIOUF aurait décidé d’observer une grève de la faim pour alerter son cas.
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