Interpellé mardi dernier et déféré hier mercredi 29 juillet, au Parquet, le mis en cause se défend d’avoir menacé ou violenté Pr SEYDI.
Dans les colonnes du journal «EnQuête » qui a visiblement eu accès aux PV de police, l’ingénieur établi en France reconnait avoir interpellé Moussa SEYDI, mais, indique-t-il, c’était pour se plaindre. Selon lui, il n’a pu se retenir face au médecin, parce qu’il était en colère qu’un proche ait été inhumé en France, à cause de l’interdiction de rapatriement des corps des Sénégalais morts de Covid-19.
« C’est à cause de lui et de leur décision d’interdire le rapatriement des corps des personnes mortes des suites du coronavirus, qu’on a enterré un proche en France. Ceci m’a fait trop mal. Je n’ai pas pu ne pas lui faire la remarque. Je reconnais aussi l’avoir suivi avec ma moto dans la circulation, puisque je n’ai pas digéré son silence qui me semblait être de la lâcheté, quand je parlais avec lui. Sinon, tout le reste de ce qui se dit dans la presse, je n’en suis pas l’auteur », aurait-il déclaré lors de son interrogatoire.
Selon le canard, c’est le ministre de l’Intérieur lui-même qui a activé la Direction générale de la police nationale qui a choisi la Sureté Urbaine pour s’occuper de ce dossier.
WALFNet