La réouverture ratée des classes continue de susciter des réactions. Pour le Secrétaire général du Cadre Unitaire Syndical des Enseignants du Moyen Secondaire (CUSEMS) la responsabilité de cet échec incombe entièrement au gouvernement.
« Si aujourd’hui on nous dit qu’il y’a des cas de contamination, le gouvernement est le seul responsable(…), les enseignants sont des victimes », soutient Abdoulaye NDOYE. Selon lui, le gouvernement n’a pas respecté les mesures édictées par les autorités sanitaires lors du convoyage des enseignants ce qui a causé cette situation. En outre, le membre du G7 estime qu’un plan a été bien ficelé par le gouvernement pour mettre la responsabilité de ce fiasco sur le dos des enseignants s’ils avaient décidé de ne pas rallier leur poste de travail. « Dans tous les départements, nous avions eu des remontées d’informations. En réalité, le dispositif sur le matériel n’était pas sur place, les conditions sanitaires n’étaient pas réunies. Et comme beaucoup d’enseignants de nombreux élèves n’ont pas encore rejoint leurs écoles », explique le syndicaliste. Qui renchérit : « C’est un échec, un fiasco. La véritable raison est que le gouvernement n’était pas prêt. Le gouvernement voulait que les enseignants boudent la rentrée pour décréter une année blanche ou invalidée, qu’on mette sur le dos des enseignants ».
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