Pochettino prend la porte
En effet, la nouvelle est tombée ce mardi soir. Alors que The Telegraph évoquait un sursis pour l’ancien défenseur central du Paris Saint-Germain, qui se devait de battre West Ham, samedi, pour sauver sa tête, Daniel Levy ne lui a pas laissé cette chance. Et pour cause, le président des Spurs, très déçu par le début de saison catastrophique de son équipe, 14e de Premier League après 12 journées, à 20 points du leader, Liverpool, mais surtout marqué par la raclée subie contre le Bayern Munich (2-7), en Ligue des Champions, a décidé d’arrêter les frais.
«Le club peut annoncer aujourd’hui que Mauricio Pochettino et ses entraîneurs Jesus Pérez, Miguel D’Agostino et Antoni Jimenez ont été relevés de leurs fonctions. Nous étions extrêmement réticents à opérer ce changement et ce n’est pas une décision prise à la légère par le conseil d’administration, ni à la hâte. Malheureusement, les résultats nationaux à la fin de la saison dernière et au début de cette saison ont été extrêmement décevants» , a communiqué le club londonien sur son site officiel.
Un bel héritage, mais pas de titres
Proche de Pochettino, Levy lui a tout de même rendu un bel hommage. «Mauricio et son équipe d’entraîneurs feront toujours partie de notre histoire. J’ai la plus grande admiration pour la manière dont il a géré les moments difficiles loin de chez lui pendant la construction du nouveau stade et pour la chaleur et la positivité qu’il nous a apportées. Je tiens à le remercier, ainsi que son équipe d’entraîneurs, pour toutes leurs contributions» , a rajouté l’homme d’affaires.
Une déclaration chaleureuse pour celui qui peut d’ores et déjà être considéré comme un des plus grands entraîneurs de l’histoire de Tottenham, avec qui il a remporté 155 matchs sur 275 rencontres. Mais l’absence de titres lors des cinq années de son mandat restera une déception que l’Argentin, qui devrait récupérer 15 millions d’euros après son licenciement, devra rapidement digérer…
Maxifoot