Des disciples de Baye Niass en provenance de tous les continents ont assisté à la célébration du Gamouwat (Gamou une deuxième fois) organisée chaque année pour commémorer l’anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (PSL).
Contrairement au Gamou (la nuit de la naissance), le ’’Gamouwat’’ n’est quasiment pas parasité par aucun protocole lié à la présence des autorités politiques et est entièrement une nuit de louange au sceau des prophètes.
Ainsi, jusqu’au petit matin, aux environs de 8 h, les fidèles ont eu droit à des communications, lectures de poèmes de Cheikh Ibrahim Niass dédiés au prophète Mohamed (PSL) et à des chants fredonnés par les plus illustres spécialistes de la ‘’fayda’’ comme Ibrahima Ndao.
Les organisateurs de cette manifestation religieuse suivie par un public multilingue ont jugé nécessaire de faire usage de la langue wolof, de l’arabe, du français de l’anglais et du haoussa pour toucher toutes les sensibilités venues parfois de loin s’abreuver aux sources de leur guide.
Les fidèles ont encore une fois écouté avec beaucoup de joie, Baba Lamine, un des fils de Baye Niass qui a la particularité de reprendre avec beaucoup de succès les poèmes qu’avait l’habitude de chanter son père et guide.
Il est certainement pour beaucoup de fidèles la grande attraction de ces nuits organisées durant le gamou qui démarre ici dès le 1-er jour du mois lunaire avec des rendez-vous quotidiens à la mosquée pour les besoins du ‘’mawlid’’.
Si à Tivaouane, on fait +le bourde+ durant cette première partie du mois, à Medina Baye, on organise le ‘’mawlid’’ et +le bourde+ clôture le gamou et se tient après la prière matinale toujours avec en chef d’orchestre, Baba Lamine.
APS