Air Sénégal, la nouvelle compagnie aérienne nationale sénégalaise, veut augmenter ses ressources financières pour poursuivre son développement.
A ce titre, elle vient de mandater la banque d’affaires française, Lazard, pour augmenter son capital dans le but d’étoffer sa flotte et ainsi concurrencer Ethiopian Airlines dans la sous-région ouest-africaine.
Le nouveau pavillon national sénégalais compte aujourd’hui une flotte de deux Airbus A330 Neo, acquis grâce à l’appui d’une institution financière publique française qui a garanti le prêt contracté auprès de banques commerciales comme Santander.
La compagnie a ainsi l’intention de trouver de nouveaux actionnaires pour accompagner son expansion dans la sous-région et dans le continent.
En effet, Air Sénégal va ouvrir, à partir de la fin de ce mois de juillet 2019, une liaison régulière Dakar-Ouagadougou (capitale du Burkina Faso) en Airbus A315, avec 6 rotations hebdomadaire. Une autre ligne Dakar-Niamey (Niger) va également être lancée incessamment.
A noter que les lignes vers les pays de la sous-région sont, dans la plupart des cas, difficiles à rentabiliser. Mais d’ici 2020, la nouvelle équipe dirigeante ambitionne d’ouvrir d’autres liaisons vers d’autres capitales ouest-africaines.
L’objectif affiché, selon certains, est de faire face à la concurrence exercée par Ethiopian Airlines, qui a mis la main sur une bonne partie du marché aérien du Sahel.
A préciser qu’Air Sénégal, qui a comme hub aérien l’Aéroport international Blaise Diagne, à Dakar, est une propriété exclusive de l’Etat qui en détient la totalité du capital à travers la Caisse des dépôts et de Consignation (CDC).
Mis en place en 2016, la nouvelle compagnie sénégalaise compte dans sa flotte 6 avions.
Le360 Afrique – Afp