Plusieurs chefs d’Etat participent à ce sommet dont le thème principal aborde la corruption, mais également les réformes en cours sur financement autonome de l’institution panafricaine.
Dans son discours, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki, a affirmé que “les reformes sont une condition existentielle de notre union”.
M. Faki a évoqué la nécessité d’une “concertation agissante” et de “l’entente fraternelle” entre les états-membres de l’UA.
Il a exhorté les chefs d’Etat à assurer l’entrée en vigueur du “libre-échange” et du “protocole sur la libre-circulation des personnes, des droits de résidence et des droits d’établissement” avant mars 2019.
Moussa Faki a renouvelé l’engagement solidaire de l’Union africaine avec les pays du G5 Sahel.
Selon lui l’attaque contre le quartier général de cette force “met en relief la nécessité d’une mobilisation accrue en appui à la région”.
Il a également salué le rapprochement entre l’Érythrée et l’Éthiopie, mais aussi l’accord de cessez-le-feu au Soudan du Sud.
Paul Kagamé, le président en exercice de l’Union africaine, a lui aussi condamné les récentes attaques armées dans le Sahel et salué la présence du président Sierra Léonais dont le pays participe pour la première fois au sommet.
Mouhamadou Issoufou du Niger et Paul Kagamé du Rwanda, président en exercice de l’UA, sont aussi présents dans la capitale mauritanienne.
Ils ont tous deux participé samedi, en marge du sommet, à un panel intitulé “Les femmes au pouvoir” organisé conjointement par l’Union africaine et l’Union européenne (UE).
Selon les organisateurs, cette réflexion faite pour la première fois avait pour objectif de mettre au cœur des priorités la question du genre et des violences faites aux femmes.
“Une femme dont la dignité et les droits sont respectés est une femme qui produit plus”, a déclaré le président rwandais Paul Kagamé.
Le président français Emmanuel Macron arrive lundi à Nouakchott où sont absents les présidents ivoirien, kényan et malien.
BBC