Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb a salué l’interpellation par la DGSI de dix “individus liés à l’ultra-droite soupçonnés de préparer un passage à l’acte”.
Ces dix personnes, âgées de 32 à 69 ans et interpellées en Charente-Maritime, à Paris et en région parisienne, mais aussi en Corse du Sud, en Haute-Vienne et dans le Cher, étaient surveillées depuis plusieurs mois par la DGSI.
“Après un important travail de renseignement conduit par la DGSI, la section antiterroriste du parquet de Paris décidait le 13 avril dernier d’ouvrir une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes contre les personnes, enquête confiée à la DGSI”, précise Gérard Collomb dans un communiqué.
Une information judiciaire a été ouverte le 14 juin.
Les dix interpellés appartiennent à l’Action des forces opérationnelles (AFO), une faction d’extrême-droite qui défend une riposte face à l’islamisme radical, précise-t-on de source proche.
Ils avaient confectionné des grenades artisanales, saisies lors des perquisitions, mais aucun projet d’attaque n’a cependant été clairement matérialisé.
Ils auraient notamment pu vouloir s’en prendre à des symboles de l’islam ou des musulmans, bien qu’aucune cible précise n’ait pu être identifiée.
Le ministre de l’Intérieur salue “l’engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d’où qu’elle vienne”.
Voaafrique avec Reuters