Beaucoup de jeunes diplômés sont en chômage. Les sortants des facultés de droit et des établissements privés enseignant cette discipline ne sont pas en reste.
Selon un document du ministère de la justice, plus de 2500 doctorants et maîtrisards sont sans emploi.
Plus de 2500 diplômés en droit ayant le niveau de la Maîtrise ou du Doctorat sont en chômage. Le nombre est d’une recherche menée par le ministère de la Justice et publiée hier, jeudi 1er mars, en marge d’un forum sur l’insertion des jeunes diplômés en droits, dans les métiers du droit. Le document signale que l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, à elle seule, produit en moyenne 300 maîtrisards par an. A ce nombre, viennent s’ajouter les sortants des autres universités comme l’Université Gaston Berger (Ugb) de St-Louis, les centres universitaires régionaux et les établissements privés.
C’est donc pour faire face à cette situation que le ministère de la Justice, de concert avec les associations de jeunes diplômés sans emploi, a initié le forum pour trouver des pistes de solutions. Il conviendra donc, pour le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, de faire en sorte que les concours sur les métiers de droits soient tenus annuellement. Pour le Garde des Sceaux, il faut également que la possibilité soit donnée aux étudiants en droits de faire des stages afin qu’ils puissent choisir le domaine où ils pourront exercer un métier dans le futur.
Mis en part ces deux engagements, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice informe aussi de la volonté des autorités d’insérer ces jeunes diplômés dans d’autres emplois qui, même s’ils ne sont pas spécifiques au droit, pourront être des réceptacles pour ces jeunes en quête de travail. Le recours à un Conseil juridique devra aussi être promu. Car, outre le fait que le Conseil juridique pourra être un moyen de gagne-pain pour ces jeunes diplômés, il constitue également une exigence pour le citoyen afin qu’il puisse prendre en compte ses droits. Afin d’appuyer les jeunes diplômés en droit, il est aussi envisagé l’accompagnement de ceux qui ont des projets pour leur permettre de développer leurs propres activités.
Sud Quotidien