En marge de sa tournée dans le département de Rufisque, l’ancien ministre de l’Economie marque la différence entre le taux de croissance de 6,8% annoncé par l’Etat et la réalité vécue sur le terrain.
En effet, l’économiste ne partage l’idée d’un taux de croissance soutenu qui est en phase avec la réduction de la pauvreté visible au fin fonds du pays.
Selon Moussa TOURE, une réforme des institutions s’impose afin d’espérer des progrès significatifs. Ainsi, dit- il, le Sénégal pourrait rattraper la Corée du Sud, le Portugal avec qui il était au même niveau de richesse par habitant en 1960.
Cependant, reconnait- il, du temps du tandem SENGHOR-DIOUF, le mérite primait sur la politique quant aux critères qui déterminaient la carrière des gens. C’est le sens inverse aujourd’hui ou les compétences ne sont pas privilégiées, se désole- t-il.
WALFNet