Plébiscitée ces derniers temps par certains militants du Parti démocratique sénégalais (PDS) comme tête de liste de leur parti aux législatives et candidate à la présidentielle, la présidente du Groupe parlementaire libéral Aïda Mbodj par ailleurs présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie dit prendre acte du souhait de ses inconditionnels. Elle l’a fait savoir à Yeumbeul-Sud lors d’une visite rendue à ses militants membres de son mouvement. «Je suis et je demeure dans le Pds. Mais je dis qu’en politique, c’est le critère de la représentativité qui doit prévaloir. Nous avons déjà des prétendants aux investitures comme ici à Yeumbeul. L’Alliance est dans le Pds avec des responsables qui sont représentatifs. Maintenant si le parti est en mesure de prendre en charge les préoccupations de notre personnel politique, il n’y a pas de problème. Mais si le parti ne croit pas à ça, il va de soi que les responsables à la base comme Ngagne Ndiaye à qui on a rendu visite trouveront autre chose. Nous servirons toutefois d’interface entre ces responsables de l’Alliance et le parti. Car pour nous, les tenants des listes ont l’obligation de voir les plus représentatifs pour les investir s’ils veulent que le parti gagne ces élections», explique Aïda Mbodj.
Pour les militants qui l’investissent comme candidate en 2019, Aïda Mbodj rétorque : «C’est leur droit mais le moment venu, on appréciera. Parce que moi, j’ai l’habitude de dire que la noblesse en politique, c’est la représentativité. Si, eux militants qui ont opté pour m’accompagner se sentent outillés, forts, représentatifs pour briguer les suffrages des Sénégalais, je n’y vois pas d’inconvénients».
WALF