Il n’existe pas de base juridique permettant de mener des poursuites judiciaires contre M. Compaoré pour ces deux chefs d’inculpation, a expliqué le procureur, ce vendredi.
Mais l’ex-président du Burkina Faso est toujours poursuivi en justice pour la répression des manifestants lors du soulèvement populaire contre son gouvernement.
Il est visé en tant que ministre de la Défense, un poste dont il assurait la responsabilité en sa qualité de chef de l’Etat.
Le procureur a rappelé que 24 de ses ministres, dont l’ancien Premier ministre Luc Adolphe Tiao, actuellement emprisonné, ont été inculpés pour la répression de l’insurrection de 2014.
Blaise Compaoré est également poursuivi en justice au Burkina Faso pour la mort de l’ancien président Thomas Sankara, tué en 1987.
Porté au pouvoir après le putsch contre M. Sankara, il y est resté jusqu’au soulèvement populaire d’octobre 2014, durant lequel une trentaine de personnes ont été tuées, selon un bilan officiel.
Blaise Compaoré vit en exil en Côte d’Ivoire depuis le renversement de son régime.
BBC