Les opioïdes puissants retrouvés au domicile du chanteur, et qui seraient à l’origine de sa mort, seraient des médicaments de contrefaçon.
En juin dernier, l’Institut médico-légal de Chicago (Etats-Unis), qui a procédé à l’autopsie du corps du chanteur Prince, avait livré ses conclusions : le chanteur était décédé d’une overdose de Fentanyl, un antalgique de la famille des opiacés connu pour être 100 fois plus puissant que la morphine et 50 fois plus puissant que l’héroïne.
Mais quatre mois après la disparition du chanteur, les enquêteurs sont encore aux prises avec une foule de questions, notamment sur la façon dont Prince s’est procuré ces opioïdes puissants. Selon le quotidien américain Minnesota star tribune, plusieurs comprimés saisis au domicile du chanteur seraient en fait des médicaments contrefaits.
Cela n’étonnera pas l’Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue (DEA) qui a récemment lancé une alerte sur la circulation illicite de comprimés de Fentanyl dans l’Ouest des Etats-Unis, suite à une vague d’overdoses en Californie, dont plusieurs mortelles.
Aux Etats-Unis, le nombre de décès provoqués par une overdose d’opioïdes est désormais supérieur au nombre d’overdoses par héroine et cocaine
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