Valérie Trierweiler est-elle à l’origine du recrutement à l’Elysée du coiffeur dont le salaire de près de 10 000 euros fait polémique depuis sa révélation par «Le Canard Enchaîné»? Les journalistes Stéphanie Marteau et Aziz Zemouri l’affirmaient dans leur livre «L’Elysée off», mais l’ex-première dame a démenti ce mercredi. Dans deux tweets, la journaliste de Paris Match livre sa version.
Dans «L’Elysée off», les auteurs évoquaient un salaire de 8000 euros mensuels, indiquant que le coiffeur du Président est mieux payé que certains de ses conseillers, ce qui était déjà le cas à l’époque de Nicolas Sarkozy. Le contrat du coiffeur, dont «Le Canard» précise qu’il s’agit d’un CDD de cinq ans, prévoit une disponibilité totale et le coiffeur doit suivre le président lors de ses déplacements.
Mercredi, à l’issue du Conseil des ministres, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a confirmé les faits présentés dans «Le Canard». «Je peux comprendre les interrogations, je peux comprendre qu’il y a des jugements», a-t-il dit. «Chacun se coiffe, non?», a-t-il ajouté. «Ce n’est pas n’importe qui, voilà c’est tout.»
Le député René Dosière, grand connaisseur du train de vie de l’Etat, interrogé par l’AFP, a jugé qu’«on peut penser que le rapport qualité-prix pour la coiffure de François Hollande pourrait être meilleur». Cependant, «il n’y a pas de motif» pour un éventuellement licenciement du coiffeur, «n’a pas fait de faute professionnelle», a souligné l’élu. «Le garder, c’est sans doute moins coûteux que de lancer une procédure de séparation», a-t-il estimé, ajoutant que «dans la gestion plutôt satisfaisante de l’Élysée, ce recrutement est plutôt malheureux».
Parismatch