Panique totale du côté de Grand-Bassam dimanche midi. Plusieurs djihadistes, peut être dix, de type africain ont attaqué à l’arme de guerre Grand Bassam.
Quatorze civils tués selon nos informations, et plus de cinquante blessés sont dénombrés comme constaté sur place par KOACI.COM.
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui revendique l’attaque via l’agence Al Adalous annonce que trois de ses combattants ont été tués alors que le ministère de l’interieur ivoirien en a, par la voix du ministre Bakayoko, annoncé six.
Selon nos informations, qui font état de trois djihadistes tués, un de ces derniers l’a été maladroitement par un autre alors qu’il rechargeait son fusil automatique. Les deux autres sont tombés dans les échanges de tirs avec les forces spéciales au niveau de l’hôtel restaurant dit “la paillote”. Ils étaient tous de type sahélien et selon des témoins sur place, tous concordants, étaient en treillis ou en civil et criaient des “Allah Akbar” avant de vider leurs chargeurs sur ceux qui se promenaient sur la plage.
Deux éléments des forces de l’ordre (forces spéciales, ndlr) sont tombés dans la traque menées contre les djihadistes. Un sur place, l’autre à l’hôpital des suites de ses blessures.
La zone de plage de la ville côtière prise pour cible, située non loin d’Abidjan (30 km à l’est, ndlr), à hauteur du complexe hôtelier dit l’étoile du sud, est très fréquentée les dimanches.
Tout indique selon nos informations que les individus auraient tenté de pénétrer ce complexe très fréquenté par les occidentaux, les ivoiriens d’un certain niveau et les libanais. Ils ont également attaqué à hauteur de l’hôtel le Paillote, du maquis la Taverne, du Kora Beach et de l’hôtel France, tous situés dans le quartier historique “France” de la vielle ville de Grand Bassam et également tous fréquentés par le même type de clientèle.
Des corps sans vie, quatorze au total, huit de type africains et six de type occidental ou libanais ont été officiellement à cette heure recensés. On dénombre au moins cinquante blessés dont plus de dix graves, tous acheminés en direction de l’hôpital général de la ville et vers Abidjan pour certains.
Le mode opératoire rappelle celui des terroristes qui ont frappé sur les plages de Sousse en Tunisie en juin 2015 et qui avait fait 38 morts.
Des grenades et des munitions ont été retrouvées par les forces de l’ordre.
Le reste du groupe des djihadistes a pris direction de la ville en tirant dans tous les sens pour tenter de fuir avant de disparaitre dans la nature.
Une équipe de déminage a été déployée sur la plage alors que les forces spéciales ont procédé à un ratissage dans un grand Bassam complétement quadrillé par un important dispositif sécuritaire.
Après le Mali et le Burkina Faso, alors que le pays était en alerte et que des dispositions sécuritaires préventives étaient spécialement prises en ce sens, principalement à Abidjan, l’attaque du jour est la première attaque terroriste islamique sur le sol ivoirien.
Le consulat de France a appelé ses ressortissants à ne pas se déplacer entre Assinie, Grand Bassam et Abidjan “pour ne pas gêner les opérations” comme relevé.
Par ailleurs, un numéro vert d’une cellule d’urgence a été mis en place par les autorités ivoiriennes: 00225 22 48 97 60 00225 22 48 97 60.
Reste désormais à savoir si ceux qui ont pris la fuite ont programmé d’autres actions ou s’ils seront rapidement retrouvés.
KOACI