Beaucoup de voix se sont levées, à l’époque, pour dénoncer une mesure jugée d’inconstitutionnelle. D’ailleurs, lors du procès, les conseils de la partie civile avaient soulevé une exception d’inconstitutionnalité. Ils avaient soutenu que le promoteur ne devait pas comparaitre libre mais en tant que détenu d’autant qu’il devait toujours rester en prison.
«Cet arrêté est illégal parce que les conditions dans lesquelles Luc Nicolaï a bénéficié d’une libération conditionnelle ne sont pas conformes ni à la loi, ni à la constitution. Cet arrêté est flou», avaient dénoncé Me Moussa Felix Sow et Cie.
Pour rappel, cette affaire remonte au mois d’octobre 2012.
Luc et ses co-prévenus, Abdou Khadre Kébé, Mamadou Lamine Mbaye et Djibrine Diop, ont été attraits devant le prétoire pour les faits de détention de drogue, extorsion de fonds, atteinte à l’administration de la justice et associations de malfaiteurs. Ils ont été arrêtés après que la partie civile, Bertrand Toully, a découvert de la drogue dans son hôtel, le Lamantin Beach de Mbour. Ce dernier accusait le promoteur et ses complices de l’avoir introduit à son insu avant de lui réclamer des sommes d’argent.
Avec Libération