Accroché vendredi dernier au King Fahd Palace en marge du 10ème gala de l’association national de la presse sportive dont il était l’un des parrains, l’ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf s’est prononcé sur l’équipe nationale du Sénégal mais aussi sur deux affaires qui secouent la France : l’affaire Michel Platini et l’affaire Karim Benzema. «Je suis fier d’être honoré par mes pairs parce que je me considère toujours comme un journaliste. Donc pour moi, c’est une très grande satisfaction, je m’en réjouis pleinement d’être devant ce parterre d’autorités» a expliqué Pape Diouf.
Selon lui, Michel Platini n’est pas au dessus de la loi. A en croire l’ancien président de l’OM, si certaines instances ont suspendu Platini, c’est qu’elles doivent avoir des éléments suffisamment étayés pour prendre une telle décision. «La question était double. Il fallait que Platini réponde. La première était de savoir pourquoi il s’est fait payer tardivement après avoir fait un travail comme il le prétend et comme le prétendent aussi ceux qui sont autour de lui. La deuxième est de savoir quel travail il a pu fournir pour s’être fait payé un tel montant (1 million d’euros). Aujourd’hui, il est dans une situation probablement que personne d’autre n’a crée que lui-même» lance-t-il. Selon lui, Platini doit assumer ses propres responsabilités. Concernant Karim Benzema, Pape Diouf estime qu’il a commis une erreur grave. «Je ne pense pas qu’il ait été à la base de ce chantage dont Mathieu Valbuena a été la victime. Je ne pense pas non plus qu’il ait voulu tirer une partie autre que peut être purement amicale de cette affaire là. Il n’a sans doute pas mesuré les conséquences de son acte. C’est l’erreur royale qu’il a commise et qui aujourd’hui lui vaut cette suspension momentanée en équipe de France, et surtout cette image pas du tout lisse par rapport à cette affaire de sextape» finit par lancer Pape Diouf.