L’Organisation des nations unies (Onu) est très inquiétée par rapport à la situation qui prévaut au Burundi. En conclave, hier, les membres du Conseil de sécurité de des Nations Unies ont adopté une résolution demandant fermement la reprise du dialogue entre le pouvoir et l’opposition. Ce document porté par la France, inquiète des risques de violences ethniques et génocidaires, après les propos incendiaires tenus par le président du Sénat burundais, Révérien Ndikurio.
Dans ce texte, la résolution exige que l’opposition et le gouvernement se rencontrent d’urgence et que les autorités burundaises acceptent une médiation régionale, notamment portée par l’Union africaine. Elle «exhorte le gouvernement burundais à coopérer avec la médiation menée par la Communauté dé d’Afrique de l’Est sous l’égide de l’Union africain, afin de l’aider à organiser immédiatement un dialogue interburundais véritable, associant toutes les parties concernées par la paix, se trouvant aussi dans le pays qu’à l’étranger».